Conclusion (4 mars) :
mini-synthèse
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Alain Givors et Nicolas Luigi ont présenté l’association Pro Silva, puis les principes généraux de Pro Silva en matière de foresterie : préservation des écosystèmes, maintien du couvert en continu, dosage du capital sur pied, respect des équilibres naturels, utilisation de l’automation biologique, priorité à la régénération naturelle, respect du rôle particulier de chaque sujet, calcul des prélèvements (en volume et en fréquence), etc..
Cette approche permet d’aborder n’importe quelle forêt dans sa situation initiale pour l’amener progressivement vers la situation équilibrée qu’on souhaite atteindre. Les situations initiales peuvent être extrêmement différentes : stations diverses, âges divers, fertilités diverses, essences diverses, pures ou mélangées… Quant à la situation d’équilibre qu’on se donne comme objectif, elle peut être variable également mais, une fois atteinte, elle est censée rester pérenne en oscillant autour d’un point d’équilibre. Cet objectif se calcule à l’aide d’une formule rudimentaire et à partir de quelques critères simples, de même que la durée pour l’atteindre.
Alain et Nicolas nous ont expliqué tout ça avec beaucoup de clarté, en mettant fortement l’accent sur la production de bois de haute qualité. La foresterie pratiquée par Pro Silva permet de se projeter sur de très longues durées et de s’adapter au mieux aux aléas qui nous menacent (changements climatiques, attaques parasitaires, tempêtes…). Les forêts issues d’une telle sylviculture sont peu artificialisées. Le capital génétique de chaque espèce demeure très riche et conserve donc les meilleures capacités d’adaptation aux changements du milieu. Toutefois, c’est sur le plan économique que les résultats sont les plus séduisants (du moins pour le propriétaire !).
Le débat a ensuite été ouvert avec des questions variées correspondant aux origines très diverses des participants (ingénieurs forestiers, experts, gestionnaires, propriétaires, entrepreneurs de travaux, naturalistes, simples curieux…). La question de la politique forestière a été abordée, critiquée, bousculée, et même malmenée, lorsqu’on a évoqué la façon dont les subventions établies en Aquitaine après l’ouragan Klaus ont été conçues. De toute évidence, ces subventions ont été rédigées dans le seul but de préserver la partie industrielle de la filière forestière locale. L’exemple de certaines dispositions particulièrement choquantes a été avancé, au grand étonnement de tous.
Je tiens à apporter une précision pour les gestionnaires forestiers : la Sylviculture Naturelle et Continue© (spécifique au Massif Landais et au pin maritime) ne va pas aussi loin que l’approche de Pro Silva. Elle s’en inspire fortement, mais se contente du traitement régulier, auquel elle apporte cependant de significatives améliorations.
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Dernière heure (3 février) :
Il reste quelques places pour la troisième Matinée Pro Silva
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C’est bientôt : inscrivez-vous vite !
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Lieu de rendez-vous aux Pijoulets (Hostens)
On commencera à 9 heures
Fin prévue vers midi
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À peine est achevée la deuxième Matinée Pro Silva qu’on prépare la troisième.
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Prévenez vos agendas :
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Le samedi 3 mars 2012 :
Troisième Matinée Pro Silva
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Ce sera en Gironde, en présence de notre Président (Alain GIVORS),
de notre Délégué Général (Nicolas LUIGI)
et de quelques autres personnalités.
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Nous nous préoccuperons d’un sujet anodin :
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L’avenir de la foresterie landaise.
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N’oubliez pas de vous inscrire, car le nombre de places sera limité.
Participation : 10 € (gratuit pour les adhérents).
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Reçu aujourd’hui sur ma messagerie :
« Bonjour,
Je suis partante pour m’inscrire à la journée du 3 mars avec son « sujet anodin ».
[…]
Merci de votre travail pour faire connaître la sylviculture naturelle, je trouve cela passionnant.
Cordialement »