16 mars 2016
Le temps me semble venu de remettre à la une un vieil article, publié en décembre 2009, à propos de la longue plainte des pépinitos et du soutien que leur apporte le gourou des sylvicos.
Pleurons ensemble :
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24 décembre 2009
Une revue forestière…
… appelle à sauver les pépinières et les pépiniéristes.
Qu’adviendra-t-il des pépinitos ? Leur avenir est sombre, les Français plantent de moins en moins d’arbres, le déclin est là, la mort s’approche à grands pas… Deux pages sur ce ton. C’est signé du Grand-Pépinitos-en-Chef, sauf que c’est dans une revue de… sylvicos !
En ouvrant deux pages aux pépinitos, le gourou des sylvicos prend clairement parti ! La régénération naturelle y est sévèrement critiquée : elle ne peut mener qu’à la ruine…
… la ruine… celle des pépinitos, bien sûr ! Sont également très critiquées les économies que peut faire le sylviculteur « sur les investissements dont auront besoin les industries du bois »… On voit bien que c’est au sylvicos d’y aller de sa poche pour faire vivre la filière.
Il faut aussi changer d’arbres, et que les sylvicos plantent massivement et rapidement des essences adaptées au changement climatique. Allez, vite, exécution !
Pépinitos-en-Chef évoque les terribles dangers de la régénération naturelle. Sombrera-t-on dans la bradypepsie, puis dans la dyspepsie, puis dans l’apepsie pour finir, après encore lienterie et dysenterie, dans l’hydropisie ? Rassurons Pépinitos-en-Chef et le Grand Patagourou en les renvoyant tranquillement à quelques documents, publiés sur ce même blog, où l’on peut lire que, notamment grâce aux vertus du bouleau, les forêts publiques d’Alsace, de Rhénanie, du Palatinat et de la Sarre ont pu être rétablies par les voies naturelles, en peu de soins, sans frais, et sans convalescence, des suites d’un mauvais coup de vent survenu en 1999.
Lisons Après Lothar, Typologie des successions, et De la typologie aux itinéraires.
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J’espère que ces deux compères seront rassurés après d’aussi saines lectures, mais moi j’ai compris un truc : la régénération naturelle, j’en ai plein mes forêts, c’est superbe, et c’est… gratos !
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