Enfin c’est fait !
Le Bon Dieu m’a entendu !
(Souvenez-vous : http://www.pijouls.com/blog/le-pin-le-bois-le-bleu-et-nous/)
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Elles sont trois jeunes créatrices,
elles s’appellent
les Designeuses003
(voir leur site : www.designeuses003.com)
elles ont eu l’idée de mettre en valeur le bois bleu
notre bois bleu de nos chablis
en dessinant de beaux meubles en pin maritime.
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J’ai terminé de lire ce rapport de l’INRA, avec les 4 scénarios pour 2050.
C’est, je trouve, un bon travail, c’est stimulant. Le pire (scénario 1) n’est pas certain !
Bonsoir Tédéric,
Je suis sec sur cette question. Quelqu’un est-il informé des prospections de l’I.N.R.A. ? Peut-être faudrait-il leur poser directement la question. Un forum avait été ouvert en 2009, par l’I.N.R.A., au sujet de la sylviculture… mais ce forum est totalement inactif. C’était le Forum des Carrefours de l’Innovation Agronomique.
Je ne voudrais pas trop m’avancer mais l’idée du terrain miné me semble être la meilleure hypothèse. Cela dit, un colloque est organisé sur ce thème dans quelques jours : http://aquitaine.fr/salle-de-presse/communiques-de-presse/quel-avenir-pour-le-massif-des-landes-de-gascogne-a-l-horizon-2050.html, mais le pire n’est jamais absolument certain.
J’ai bien noté la fragilité du bois bleu pour un usage extérieur.
A propos de prospective pour le massif landais, je suis en train de lire l’étude de l’INRA (Prospective Massif des Landes de Gascogne 2050). Document pdf téléchargeable de http://www.inra.fr/presse/quel_avenir_pour_le_massif_des_landes_de_gascogne_a_l_horizon_2050
Ils prennent en compte le facteur climatique, mais aucunement le coût de la main d’oeuvre (terrain miné, paramètre incertain ?) !
Adishatz !
Merci pour la réponse rapide et claire !
Sur la relance du gemmage :
Je ne connais pas le dossier d’une manière précise.
Je suis pour un massif landais à la production diversifiée. Donc, l’exploitation de la résine doit avoir sa place, au moins à long terme, comme beaucoup d’autres (liège, robinier etc.).
De plus, il me semble (mais je peux me tromper) que les sous-produits de la résine peuvent parfois remplacer des dérivés du pétrole, et restent demandés pour de nombreux usages.
A ma connaissance, c’est le différentiel du coût de main d’oeuvre entre le massif landais et le Portugal puis la Chine qui a plombé ici l’exploitation de la résine.
Je me lance donc sur le terrain, risqué politiquement, de l’abaissement du coût de la main d’oeuvre dans notre région, et plus largement en France et en Europe.
Il me semble qu’on pourrait abaisser le coût de la main d’oeuvre sans détériorer la qualité de vie du travailleur, bien au contraire. Par exemple en diminuant les besoins d’achat, en diminuant les gaspillages, l’usure programmée des biens de consommation, etc. Aussi en partageant enfin le travail avec ceux qui en sont privés.
Je sais que c’est un chantier énorme, qui dépasse notre région, et qui hélas n’est pas engagé, parce que sa nécessité n’est pas comprise, et que, comme pour la forêt, on est souvent dans le raisonnement à courte vue.
Pourtant, une main d’oeuvre moins chère changerait la donne pour beaucoup d’activités productives : certaines redeviendraient rentables…
Peut-être « la crise » saura-t-elle nous faire avancer !
Maintenant, peut-on relancer l’exploitation de la résine tout de suite, sans attendre cet hypothétique abaissement du coût de la main d’oeuvre ? Les coûts d’acheminement de la matière première entrent aussi en ligne de compte, mais je ne suis pas sûr qu’ils augmentent d’une manière décisive dans les années qui viennent pour ce qui vient de Chine ou de loin.
Adishatz !
Merci Tédéric pour votre point de vue innovant à propos du coût de la main-d’œuvre.
Je voudrais juste revenir sur les meubles en pin bleu pour ajouter un détail que j’avais oublié : même si ces meubles sont présentés en extérieur sur certaines photos, ce sont cependant (du moins à mon avis) des meubles d’intérieur.
Adishatz !
Adishatz !
Tout ça est de bon aloi, j’en suis sûr ! Et les meubles magnifiques.
Mais j’ai pas tout compris : le bois bleu est de l’aubier ? Or l’aubier n’est pas solide ?
Est-il donc quand même utilisable pour faire des meubles ? Et pourquoi les parties de meubles en bois bleu n’apparaissent-elles pas bleues sur les photos ?
Excusez ces questions naïves…
Bonsoir Tédéric,
Vous dites que vos questions sont naïves, mais en réalité elles sont extrêmement pertinentes. Quelques éléments de réponse :
La partie du bois qui bleute, vous avez parfaitement raison, c’est bien l’aubier en effet. Comme vous le savez, dans l’arbre, l’aubier est la partie du bois qui est vivante : c’est notamment là que circule la sève. Quel que soit le bois, l’aubier n’est pas très résistant aux insectes et à l’humidité : même les bois les plus résistants, comme l’acacia ou le teck, ont un aubier relativement fragile aux agressions.
Sur le plan technologique (résistance à la flexion par exemple), l’aubier est cependant à peu près aussi solide que le duramen (qu’on appelle aussi le cœur, ou le bois parfait). On peut donc sans inquiétude utiliser l’aubier pour des meubles destinés à un usage intérieur, préservés des agressions extérieures. En revanche, pour des meubles de jardin exposés aux intempéries, il est impératif de n’utiliser que le duramen.
Dans le pin maritime, l’aubier représente une proportion très importante du volume, ce qui n’est pas le cas de tous les arbres. En conséquence, le volume de duramen y est relativement restreint, ce qui limite donc le volume utilisable pour qui veut purger l’aubier et n’a sous la main que des bois de petit diamètre.
Concernant l’aspect bleuté, je reconnais qu’il est relativement discret sur les photos de ces modèles, mais il est visible cependant. De toutes façons, ce qu’on appelle le bleu n’est pas un bleu franc ; c’est plutôt un bleu-gris léger pouvant aller jusqu’à un gris-bleu foncé presque noir dans certains cas.
Dites-moi, Tédéric, tant que je vous tiens : quelle est votre position sur l’hypothèse d’une relance du gemmage dans le Massif Landais ?
Adishatz !