14 octobre 2017
Je me pose des questions
au sujet des forestiers Landais.
Leur état mental m’inquiète.
Jugez-en plutôt.
– Gérard DUCERF est venu dans la région en août :
les forestiers ont brillé par leur absence !
– Lydia et Claude BOURGUIGNON sont venus dans la région mi septembre :
aucun forestier !
– L’association A.R.B.R.E.S. a tenu son deuxième congrès à Bordeaux début octobre :
pas un seul forestier !
(rappelons qu’étaient présents Francis HALLÉ, Ernst ZÜRCHER, Isabelle DELANNOY, Éric ORSENNA,
Antoine KREMER, William MOORE, Christian RIBOULET, Lionel STAUB, José LE PIEZ…
et bien d’autres personnalités de très haut rang sans oublier bien sûr Georges FETERMAN).
– Chaque séance du film « L’intelligence des arbres » suivie d’un débat que j’anime fait salle comble
et les questions fusent pendant plus d’une heure :
mais aucun forestier dans l’assistance !
Que se passe-t-il donc ?
D’après les scientifiques qui ont étudié la question,
il semblerait que les forestiers Landais
ne voient pas le rapport qu’il y a entre la forêt et l’arbre.
Ils ne verraient pas non plus les relations existant entre l’arbre et le sol.
Ni entre le sol et les champignons.
Ni entre la fertilité du sol et la croissance des plantes.
Ni entre l’équilibre du milieu et la santé des arbres.
Ni même entre toutes ces questions et leur propre porte-monnaie.
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Comment y remédier ?
On dirait que leur mycorhization s’est mal passée, ou qu’ils manquent d’eau.
Peut-être faudrait-il leur faire un profond labour des neurones,
suivi d’un regonflage des synapses accompagné d’une forte dose de fertilisant,
voire même un vrai sous-solage du cerveau, de fond-en-comble,
afin d’y planter des greffons viables et bien sélectionnés (au moins des VF3)…
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En tous cas les pins, eux, ont de bien meilleures
capacités d’adaptation que leurs gestionnaires !
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