Y’en a marre de ces forestiers qui se croient partout chez eux,
qui ne font gaffe à rien, qui bousillent tout,
et pour qui les propriétés voisines ne sont que l’extension de leur domaine !
En guise de vœux, voici juste quelques colères en cours.
Dorénavant, je vous préviens : je sors les griffes au moindre accroc,
je tire à vue sans sommation !
Tenez-vous-le tous pour dit scrogneugneu.
Marre quoi.
C’est la guerre.
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Cerise sur les exemples : Courrier adressé à un agent d’une importante coopérative forestière locale :
« Monsieur,
Mme Claudie R. m’a communiqué la réponse que vous lui avez faite à la suite de ma récente plainte concernant de nouvelles dégradations dans ma forêt de Louchats. Je souhaite y apporter quelques rectifications.
– Vous mentionnez seulement « un chemin de desserte » qui aurait été emprunté par vos tracteurs, mais en réalité il y a eu plusieurs accès (deux par le nord, et un par le sud), dont deux ne sont pas des chemins, mais seulement des passages sauvages que vous vous êtes créés à cet effet. En tout état de cause, lorsqu’un engin doit emprunter un chemin, rien ne justifie qu’il en sorte pour divaguer.
– La parcelle que vous avez reboisée dispose d’une façade en bord de route de près de cent mètres, avec un accès aisé, même pour un simple véhicule tout-terrain. Il n’y a donc aucune nécessité de traverser les propriétés voisines, à plus forte raison en dehors des chemins.
– D’autre part, j’ai également relevé des traces de tournières faites sur mes parcelles, au mépris des semis pouvant s’y trouver. Rien ne justifie d’utiliser les propriétés voisines comme places de retournement.
– Mes parcelles ont également été utilisées pour la remise et pour l’entretien de vos engins, ce qui ne se justifie pas non plus.
– Enfin, je maintiens que des ordures ont bien été abandonnées, même si vous n’avez pas su les découvrir.
Toutes ces dégradations font suite à une première série, dont je m’étais déjà plaint à Mme Claudie R. en 2013. Je me souviens notamment d’un chêne adulte qui avait consciencieusement été déchiqueté par la pelle croqueuse de souches. Le hasard a fait que j’avais eu le privilège, grâce à une paire de jumelles, d’y assister à grande distance depuis l’autre côté de la coupe rase : trop loin pour intervenir. Or il se trouve que ce chêne m’appartenait.
Si vous me répondez, je vous serais reconnaissant de m’épargner le discours lénifiant évoquant normes et certification (ISO 14001, P.E.F.C., etc.), discours que déclament à l’envi toutes les entreprises peu scrupuleuses. Au lieu d’évoquer des normes, tenez-vous y plutôt !
Je me tiens à votre disposition pour vous montrer tout cela si vous le souhaitez, ou pour en discuter.
Cordialement,
Jacques Hazera »
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Rappel :
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