4 novembre 2016
Et voici mon fameux article. Attention, il est encore chaud !
Pour le lire, vous pouvez :
– soit acheter le numéro 231 de Forêt-Entreprise (novembre-décembre 2016)
– soit vous abonner à sa lecture en ligne (https://bc.pressmatrix.com/fr/profiles/05eb518b6cc5/editions/4c43be24ed011b02eaff/pages/page/32)
– soit télécharger l’article seul en cliquant sur le lien ci-dessous.
Bonne lecture !
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16 avril 2016
Après quelques échanges avec la rédaction de Forêt-Entreprise, il m’a finalement été proposé que je rédige, sur ce sujet, un article qui serait donc une sorte de prolongation de celui de Bertrand Le Nail. Pour rédiger mon article, j’ai été amené faire un travail de recensement des jolis chênes afin de fournir quelques résultats statistiques.
Cet article est maintenant entre les mains de la revue et devrait être publié dans un de ses prochains numéros.
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4 août 2015
Ma réaction à la lecture d’un article de Forêt-Entreprise
À la suite d’un article vantant les mérites de ce que ses auteurs nomment la « querciculture »,
j’ai adressé le message suivant à la rédaction de Forêt-Entreprise.
« Chère Madame,
Dans le dernier numéro de Forêt-Entreprise (n° 223), j’ai lu avec intérêt l’article de Bertrand Le Nail et d’Alain Decuq intitulé « Et si l’on osait la querciculture ? ». J’aimerais apporter un témoignage à ce sujet.
Quelques jeunes chênes pédonculés qui se trouvent dans mon secteur sont tout à fait comparables en termes d’âge, de vigueur, de dimensions, et de qualité, à ceux que décrivent les auteurs de l’article (situés en Mayenne, dans la Sarthe, et dans le Maine-et-Loire). Par exemple, l’un d’eux a 24 ans et une circonférence de 96 centimètres (bille de ~ 5,50 m). Un autre a 18 ans et une circonférence de 76 centimètres (bille de ~ 5 m). Autre exemple : 146 cm à environ 40 ans (bille de 4 m). Beaucoup d’autres sujets ont une croissance tout à fait satisfaisante (supérieure à 1 centimètre par an sur le diamètre). Tous ont une bille absolument propre sur 4 à 6 mètres de hauteur (mais pas de surbille). C’est le résultat d’une sélection sévère, d’un détourage fréquent, et d’un élagage artificiel progressif.
Si on s’amuse, comme le font les auteurs, à prolonger leurs rythmes de croissance, on obtient théoriquement le diamètre de 100 cm avant 100 ans : à 74 ans pour les meilleurs !
Mon témoignage diffère cependant beaucoup de celui des auteurs sur plusieurs points. En effet :
- ces chênes ne sont pas situés dans une région connue pour sa production feuillue, mais au pays du pin maritime : dans le Massif Landais ;
- ils ne sont pas issus de la plantation de sujets sélectionnés, mais sont d’origine totalement naturelle ;
- ils n’ont bénéficié ni de travail du sol, ni de sous-solage, ni de fertilisation, ni de dépressage, ni de taille de formation ;
- le sol est couvert en continu, avec notamment une régénération naissante ;
- les seules dépenses réalisées à leur profit ont été les martelages et les élagages ;
- ces dépenses ont déjà été remboursées par les coupes de bois de chauffage ;
- d’autres éclaircies seront réalisées.
Merci de me faire part de vos remarques le cas échéant.
Cordialement,
Jacques Hazera
Expert forestier »
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Je n’ai reçu ni réponse ni remarque,
mais voici des photos de quelques-uns
de mes beaux chênes landais à moi :
Et j’en ai encore plein d’autres. Ce sont tous des chênes pédonculés spontanés. Ils marchent le feu de dieu, avec des accroissements annuels supérieurs à 3 cm en circonférence. Ils n’ont reçu aucun soin, hormis de l’élagage (5 à 6 mètres) : ni plantation, ni labour, ni fertilisation, ni taille de formation… Aucun d’eux n’est gélif. Ils ont tous surmonté les sécheresses de 2003, de 2005, de 2011 (et pour 2015, on verra bien…).
Mais surtout : ils poussent dans une région qu’on prétend condamnée à ne produire que du pin maritime.
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One thought on “De beaux chênes bien landais”
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