Mauvaise nouvelle :
on croyait avoir enfin éliminé les gros bois, mais voilà qu’ils résistent.
Il y avait une coalition contre eux :
le photo-voltaïque s’était associé quelques autres malfaiteurs, dont notamment le fumeux « bois-énergie«
avec toute sa ribambelle d’Eucalyptus,
de Miscanthus et autres candidats aux meilleures places.
La fine équipe avait déjà bu le champagne, certaine que les gros bois étaient définitivement remisés
aux greniers des antiquaires et qu’on n’entendrait plus jamais parler d’eux.
Le prétexte affiché pour réaliser ce forfait était qu’il fallait lutter contre le bidule climatique,
réduire le machin de serre,
stocker du truc,
et bidouiller les énergies fossiles.
Bref, l’association de malfrats s’était repeinte d’un vert tout neuf afin de se faire accepter parmi les global managers de mes deux.
Eh puis, patatras, une étude vient jeter le trouble en plein milieu du gueuleton.
Je cite :
» Ce serait les vieux gros arbres qui continueraient à stocker le plus de carbone [1278]
Une étude portant sur l’analyse de 403 essences tropicales et tempérées montre que pour 97 % des espèces, le taux de croissance augmente avec la taille et l’âge des arbres. Ainsi, de gros vieux arbres n’agiraient pas simplement en tant que réservoir de carbone sénescent mais fixeraient activement de grandes quantités de carbone par rapport aux arbres plus petits. Un seul grand arbre pourrait stocker la même quantité de carbone au cours d’une seule année que la totalité du carbone contenue dans un arbre de taille moyenne. Pour stocker le carbone, il serait donc plus intéressant de favoriser les gros et vieux arbres. [D.A.]
Stephenson N.L. et al. [2014]. Rate of tree carbon accumulation increases continuously with tree size. Nature, DOI : 10.1038/nature12914 (3 fig., 50 réf.). «
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Cette étude est rapportée par le Forêt-Mail n° 106 (info@foretwallonne.be),
et par quelques autres revues.
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Mince alors, voilà donc qui est bien préoccupant.
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