J’ouvre aujourd’hui mon blog à Bruno Meilhan-Bordes.
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En réaction à l’article paru dans Les Échos Judiciaires Girondins le 15 janvier,
Bruno Meilhan-Bordes a écrit à Bruno Lafon,
Président du Syndicat des Sylviculteurs du Sud-Ouest.
Il est notamment écrit dans cet article que le
pin maritime ne serait pas conforme à la règlementation.
Bruno Meilhan-Bordes souhaiterait recueillir l’avis des Landais sur ce sujet,
et ouvrir une discussion.
Vos réactions sont donc les bienvenues.
Vous trouverez ci-dessous :
1)- les termes du débat,
2)- la copie de l’article des Échos Judiciaires Girondins,
3)- et enfin le message adressé par Bruno Meilhan-Bordes à Bruno Lafon.
Je laisse la parole à Bruno.
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« Le Pin maritime landais, impropre à la construction de maisons en bois ?
C’est ce que n’hésite pas à affirmer un responsable d’une société de construction de maisons individuels en bois ! » B. M.-B.
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« Monsieur le Président,
Permettez-moi tout d’abord de vous présenter tous mes vœux pour l’Année 2013, à vous-même et votre équipe.
Je me permets de vous adresser la copie d’une interview réalisée par les Echos Judiciaires Girondins.
Le responsable Alexandre ROTT de la société REVEKKO qui construit des maisons en bois, y répond à une question du journaliste des EJG sur la provenance du bois qu’il utilise.
Tout logiquement, il lui est demandé s’il utilise l’essence locale. Ce à quoi, il répond : « Le pin maritime n’est pas conforme à la réglementation ! »
Je pense que pour les producteurs que nous sommes, il est difficile d’entendre une telle réponse, vous en conviendrez.
Cela, appelle dans un premier temps, une réponse de la part de notre syndicat.
Dans un deuxième temps, il faut s’interroger sur l’image de notre matériaux.
Doit-on regarder en face les qualités intrinsèques du bois de pin que nous faisons pousser aujourd’hui ?
Est-ce le résultat de l’auto-flagellation que s’inflige mes collègues sylviculteurs depuis bien longtemps ?
Il y avait autrefois, un petit jeu qui existait entre les acheteurs des scieries et les propriétaires, au moment de la vente de gré à gré. Le premier expliquait au second que le pin maritime, « ça valait pas grand-chose ». Bien sûr, cela existait quand il y avait un marché. Aujourd’hui, cela ne fait plus rire du tout, et les deux acteurs ont fini par croire à la petite scène qu’ils se jouaient !
Ou bien, le matériaux que nous faisons pousser depuis 40 ans ne présente plus les qualités demandées de nos jours ?
Personnellement, je pense que nous tirons vers le bas ce matériaux, et que cela est dû à un problème d’organisation de notre profession.
Je vous laisse poursuivre le débat, l’animer ou bien l’enterrer dans le courant de l’Année qui vient.
Mais vous comprendrez, que s’entendre dire par voie de presse, et dans la bouche d’un industriel que le pin maritime n’a pas les qualifications requises, au moment où il apparait que le bois est le matériaux le plus conforme à la RT2012, c’est insupportable à mes oreilles de sylviculteur.
Je vous prie de croire, Monsieur le président, en mes sentiments dévoués à la cause. » B. M.-B.
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