Lu dans une revue forestière locale :
« Pendant ce temps-là d’autres, experts et hommes de l’art, essaient d’imposer en tant que dépense éligible leur rémunération appelée Maîtrise d’œuvre à hauteur de 7 %. Ce montant sera donc pris sur l’enveloppe du sylviculteur, donc, attention. Nous refusons que cette « prime » soit prise sur la part des sylviculteurs sinistrés. »
Commentaire interrogatif :
– s’agit-il de demander aux « autres, experts et homme de l’art » de travailler gratuitement ?
– s’agit-il de détourner au profit d’autres prestataires les missions qui sont habituellement remplies par les « autres, experts et hommes de l’art » du fait de leurs compétences et des garanties qu’ils apportent dans ces missions (responsabilité civile professionnelle notamment) ?
– s’agit-il d’insinuer que la maîtrise d’œuvre ne mérite pas de rémunération ?
Ce refus est absurde : pour éviter que la maîtrise d’œuvre s’ajoute aux frais du sylviculteur, il faut justement qu’elle soit identifiée et indiquée précisément dans la subvention.