17 janvier 2018
Ça recommence,
sur la même parcelle,
presque au même endroit !
Avis aux forestiers indélicats :
La prochaine fois que vous barbouillerez mes arbres
avec vos bombes de peinture,
JE FERAI LA MÊME CHOSE SUR VOS BAGNOLES,
SUR VOS TRACTEURS, SUR VOS ABATTEUSES, SUR VOS MAISONS !
Allez faire toutes les saloperies
que vous voulez chez vous,
mais pas chez moi.
MERDRE à la fin quoi.
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9 juin 2011
Vous aimeriez qu’on vienne barbouiller de peinture vos usines ?
Vos bureaux ?
Vos maisons ?
Vous aimeriez qu’on peinturlure de rouge vos murs ?
Vos fenêtres ?
Vos arbres ?
Vos fleurs ?
Vandales !
Je ne dirai pas qui a fait ça, mais l’envie m’en chatouille.
En tous cas ce sont les pratiques habituelles des forestiers modernes ! On balance partout la peinture à grands coups de bombe : sur les arbres, sur les routes, sur les végétaux, sur les panneaux…
C’est tellement commode pour marquer une limite, pour indiquer un chantier, pour montrer aux Bulgares, aux Tchèques, ou aux Polonais la direction à suivre vers les arbres à zigouiller !
Forestiers, arrêtez de vous comporter comme des gougnafiers !
Forestiers, essayez d’aimer au moins un tout petit peu la forêt !
Et puis, si vraiment vous ne pouvez pas vous passer de vos sales barbouillages, alors faites-le donc, mais chez vous,
pas sur les pins du voisin !
… ou alors changez de métier,
quittez la forêt,
mille millions de sabords,
ZUT QUOI !
Hein ?
Quoi ?
C’est qui qu’est pas d’accord ?
En plus, ces salopards ne se sont pas contentés de barbouiller mes arbres, il a aussi fallu qu’ils en coupent.
« Z’étaient pas au courant, le voisin leur avait pas montré la limite, y z’avaient pas eu les plans… »
Non mais, espèces de bachi-bouzouks !
Encore heureux que j’aie pu les arrêter avant qu’ils m’aient fait une coupe rase.
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Non Jacques, je ne te désapprouves pas pour tout, mais juste pour la peinture, car aujourd’hui avec les problèmes de limites parcellaire que beaucoup de propriétaire n’entretiennent pas ! il faut bien que quelqu’un les matérialisent sur le terrain.
Que vaut il mieux ? un peu de peinture qui partira au bout de 6 mois, ou un dépassement de limite par une abatteuse, où, à peine aura tu fais STOP elle aura coupé 1ha ?
Tu le sais aussi bien que moi, aujourd’hui nous avons un autre problème avec la tempête Klauss. Nos ennemis les Scolytes ! Toi comme moi somme habilité à faire les déclarations scolytes.
Comment fais tu pour délimiter la zone pour les abatteuses dans la fougères ?
Pour ce qui est de ton propos sur les déchets en forêt, je suis entièrement d’accord avec toi. D’ailleurs aujourd’hui même, j’ai fais un rappel à l’ordre à une grosse entreprise d’exploitation forestière, qui même si elle est ISO 14001, ses sous traitants ont laissés flexibles, roue de tracteur et bidon d’huile en plein dans les parcelles !
C’est à chacun d’entre nous de nous responsabiliser, et je pense qu’un peu de peinture qui s’estompera en quelques mois, sont largement moins contraignant qu’une pollution qui sera présente pendant des dizaines d’années. 😉
Maintenant si l’on parle de pollution, peut être que tu pourrais parler un jour des palombières ?
Bien à toi
Salut John,
Ce que je critique, ce n’est pas en soi l’usage de la peinture. Je sais bien que la peinture en bombe est commode et qu’elle rend bien des services aux forestiers. Ce qui me choque, c’est lorsqu’il s’agit du bien d’autrui : la peinture, c’est souvent sur les arbres des voisins qu’on la met. Pour moi c’est inadmissible. Chacun chez soi ! Dans le cas présent, la limite était parfaitement claire, elle était matérialisée par un chemin mitoyen, et correspondait exactement au plan cadastral. En plus, au lieu de marquer les pins à couper (ceux du voisin), l’agent a marqué ceux qui restent en place (les miens), et en plus il en a marqué une bonne trentaine alors que seulement trois ou quatre marques auraient largement suffi ! L’agent aurait très bien pu marquer en abandon sans prendre le risque que le chauffeur de l’abatteuse dépasse la limite.
Je sais bien que les propriétaires ont une grosse part de responsabilité, mais ce n’est pas une raison pour aller faire n’importe quoi chez n’importe qui. Un type qui s’amuserait à barbouiller ta voiture, est-ce qu’il aurait des chances de calmer ta colère en te racontant que la peinture sera partie au bout de quelques mois ?
Pour les palombières, je suis de ton avis, mais c’est surtout dû au choix des matériaux : au lieu de construire en bois et en fougères, on construit aujourd’hui en ciment, en plastique, en fils électriques, on utilise toutes sortes de trucs de récupération plus ou moins bariolés et qui sont presque indestructibles… Même chose pour les piquets de limite sur lesquels on met un vieux bidon en plastique comme chapeau. C’est joli ! C’est d’une élégance ! Bravo la forêt ! Quant aux entreprises certifiées ISO 14001 et P.E.F.C. qui abandonnent en pleine forêt leurs flexibles, leurs cartouches de graisse, leurs pneus, leurs huiles, leurs essuie-mains… je préfère me taire.
Le secret pour retrouver le respect, ce serait que les forestiers aient une véritable rémunération pour leur métier. Or si on continue à orienter la production vers des petits bois destinés à la palette, on ne réussira jamais à créer suffisamment de prospérité pour que toute la filière puisse en profiter. Quand des bois qui ont coûté 5 ou 10 € en prix de revient se vendent à peine 5 ou 10 € le stère, il y a forcément des oubliés au partage du bénèf !
Amitiés,
Jacques
Eh bien à ce que je vois, tu es devenu un sacré grincheux mon cher Jacques !
En tout cas je ne suis pas d’accord avec toi ! Déjà parce qu’il faudrait peut être commencer par responsabiliser les propriétaires forestiers qui laissent à l’abandon leurs limites parcellaires.
Et puis la peinture que tu as photographié s’estompe rapidement 😉 Alors arrête un peu petit forestier grincheux !
Salut John,
Je trouve que ton commentaire est un peu vache avec moi ! Tu désapprouves le fait que je peste contre les barbouilleurs… C’est ton avis.
Critiques-tu aussi mes colères contre les gens qui déposent des ordures en pleine forêt, et contre les débardeurs qui traversent les semis naturels, et contre ceux qui pillent ou qui dévastent, et contre les cent sortes de gougnafiers qui sévissent dans nos bois ?…
À en juger par leur fréquence, on peut supposer que ces actes sont largement plébiscités par la société. À quand un top 50 de l’irrespect forestier ?…
Merci quand même pour ton commentaire.
Bon week-end et à bientôt !
Jacques