Hier :
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Bonjour Mr Hazera
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J’ai suivi avec intérêt les divers points de vue concernant le labour en profondeur.
Il semble en effet que le labour soit programmé un peu ‘à la légère‘, car des sols meubles ou sablonneux ne nécessitent à mon sens pas de labour, en tout cas dans le cadre de reboisements.
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Il est en tout cas très compliqué de bien faire la part (exacte) des choses entre rentabilité économique (à tout prix ?) et une gestion raisonnée ou raisonnable n’affichant pas un retour sur investissement aussi rapide (mais peut-être toutefois plus rentable).
Je pense que les usages actuels demandent une production rapide, peu importe le rendement final pourvu que l’argent tourne vite.
A chacun son point de vue, pour ma part je suis plutôt du genre à laisser le temps au temps de manière à générer une meilleure rentabilité, et en tout cas une qualité supérieure (qui engendrera forcément une meilleure rentabilité).
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Les temps ont changé, et il semble dérisoire pour beaucoup de personnes, de se passer des moyens techniques actuels.
Néanmoins, et je prends pour exemple les abattages mécanisés au détriment des bûcherons, et plus anciens encore les débardages dévolus aux lourds engins au détriment de moyens animaux ou plus légers, les services des Eaux et Forêts se sont depuis quelques années posé beaucoup de questions quant au dépérissement des feuillus, chênes et hêtres (ces derniers principalement), dont les racines mises à mal sont causes de traumatismes et par conséquent, les arbres déforcés sont plus sujets aux maladies ou attaques d’insectes.
Bien évidemment, les rotations beaucoup plus courtes en résineux n’ont pas permis de mesurer l’ampleur des dégâts (bien qu’en scierie, on soit en mesure de jauger des impacts de traumatismes profonds, mais ce n’est pas nécessairement remonté), mais ces bosi subissent le même traitement.
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Le labour a sans doute des raisons d’être dans des terrains qu’il faut enrichir ou trop tassés et soumis aux ruissellement et lessivage, mais ce n’est pas fréquent en Europe.
Les arbres (ou futurs arbres) ont des facultés que seule la volonté de booster la croisance peut ignorer, vous l’avez souligné. Des arbres qui croissent trop rapidement sont bien évidemment plus faibles ques des arbres croissant lentement.
Ameublir el sol est un risque de les déforcer lors de tempêtes, et les ravages à répétition dans la forêt des Landes en est un pur exemple.
Le sol n’est pas suffisamment ferme, et le labourer est à mon sens une grave erreur.
Persister à mener uen monoculture de pins en est une autre. Une culture mixée permettrait de combattre les vents et les maladies, et aussi apporter du soutien au sol par apport de systèmes racinaires différents. de plus, les besoins des arbres varient selon les espèces, ce qui pourrait aussi apporter un peu de positif pour le sous-sol.
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J’ai encore eu l’ocacsio nde bondir voici peu en écoutant TF1 relater les déboires des forestiers landais face au bistryche. Après une tempête, beaucoup d’arbres ont souffert et ce n’est pas parce qu’il est resté debout que l’arbre est indemne. il peut être criblé de ‘coups de vent‘, ce qui signifie d’infime cassures qui vont se retrouver sur les débits et ceux-ci secasseront. les fibres sont généralement très malmenées.
Si les insectes s’attaquent aux bos tombés en priorité, ils s’attaquent aussi aux arbres malades ou séniles. En cas d’attaque virulente, ils peuvent aussi s’attaquer à des peuiplements indemnes, mais cela est plus rare.
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Il s’agit donc, après une tempête, de ne pas tergiverser sur le sort d’arbres mal en point mais encore debout, car cela ouvre le risque de les voir succomber plus tard sous les attaques des insectes, et avec eux, d’autres arbres moins touchés. les insectes ne peuvent pas se déplacer très loin, leurs capacités à voler étant réduites. C’est une facteur à prendre en considération pour la survie des peuplements.
Enfin, les monocultures sont très exposées, à la fois aux intempéries (même résistance), aux insectes, aux autres maladies (contagion), bien qu’elles génèrent des rentabilités à court terme.
Vous aviez parlé d’une sylviculture de luxe pour un produit de merde ?
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En résumé, je suis plutôt de votre avis, surtout pour le respect à apporter à la forêt et aux arbres (et ses autres habitants). la submerger de moyens techniques comem on le fait ne constitue pas un erspect, mais un pillage.
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Cordialement
Richard Fays
Expert international en bois
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