Dimanche 2 juin 2013
Réponse à l’homme qui ne me répond pas.
La personne de l’assistance qui m’avait invectivé n’a pas daigné revenir vers moi (cf. ci-dessous)
mais peu importe, voici l’illustration mathématique de mon propos.
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Samedi 25 mai 2013
Lors de mon intervention à Biscarrosse, une personne de l’assistance
s’est mise brusquement à m’invectiver assez violemment,
m’accusant notamment d’avoir trafiqué les chiffres.
Je souhaiterais prendre contact avec cet inconnu
afin de pouvoir entamer une discussion avec lui
et d’échanger calmement ses arguments et les miens.
Si cette personne accepte ma proposition,
je la prie de bien vouloir se faire connaître,
et je l’en remercie par avance.
En outre, je l’invite – ainsi que tous les participants de cette conférence – à une visite dans ma forêt
à Hostens et à Louchats afin de débattre techniquement devant des expérimentations concrètes.
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Télécharger le support de ma présentation :
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Pour ceux que ça pourrait intéresser, voici également mon projet initial
de présentation pour la conférence de L’Arcanson :
celle à laquelle vous avez échappé :
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Commentaire déposé par Éric le 23 mai :–
« J’y étais.
Rien ne me laissait penser que cela allait déraper ! Jacques, je n’en reviens pas encore de la cabale qui t’ait tombé sur la tête !!
Au delà du contradicteur, « éclairé » je pense, c’est la réaction de M. « Sylviculture de la région », homme politique de surcroit, qui me révolte. Je passerai sur son contrôle et sa maitrise du verbe, mais je considère qu’il n’a rien compris. Comme certains pour le labour profond !!
Oublions quelques instants les intérêts financiers, les dividendes des investisseurs (faire gaffe aux investisseurs qui,eux, n’ont pas de scrupules et qui pourraient laisser sombrer le navire !!) pour faire preuve d’un peu de bon sens. Nous savons tous que pour continuer à « fabriquer » des hybrides, il faut avoir des souches de la race originelle. Si le sujet d’origine disparait, alors l’hybride disparaitra. J’en veux pour preuve, l’ INRA qui envoie régulièrement des missions dans l’Altiplano pour ramasser des pommes de terre sauvages pour pouvoir inoculer à ses clones le gêne d’origine afin de continuer à créer de la semence.
De la même façon, nous savons que la monoculture intensive sur une même zone géographique a des effets pervers irrémédiables. Nos sols déjà bien pauvre pourraient encore se dégrader. Mais non ! Il y a les intrants chimiques !! Je passe sur les dérèglements climatiques, les attaques de parasites (qu’en est il de l’automation biologique et de la résilience ?).
Oui la forêt Landaise est devenue une forêt papetière ! Faute à qui ? Mon sentiment est que cette industrie est condamnée ! Oui M. le maire !! Il va falloir apprendre à faire sans !!! Ces unités ont plus de 70 ans d’existence. Et puis, pour faire du chiffre avec une unité vétuste, le seul moyen c’est d’avoir la matière première pour « rien » ! Les nouvelles technologie vont peu à peu faire chuter cette demande.
Par contre la demande en construction bois est en croissante progression, et est défendue par notre député. OK, mais avec quel bois ? Merci l’Eurocode ! Cela a été un fiasco, ça a couté une fortune, et le pin maritime a été jeté au pilori !! Attention ! Une déclinaison de ce code va prochainement voir le jour, alors, amis sylviculteurs, affutez vos arguments pour redonner à votre production ligneuse la place quelle mérite !
M. B.M.B. a raison de se révolter ( voir la parution, sur ce blog, de son courrier du 16 janvier 2013) [cf. http://www.pijouls.com/blog/jacques-hazera/sylviculture/pin-maritime/2013/01/16/revekko-surfe-sur-le-pin-maritime-et-laisse-les-landais-au-creux-de-la-vague/ – Note de J.H.].
Face à ces constats (la liste n’est pas exhaustive), chacun doit faire ses choix. Croire en la SICPN n’est pas une utopie. Fabriquer du bois de qualité afin de répondre à ces problématiques doit revenir à l’ordre du jour ! Il est temps que le sylviculteur collecte les fruits de son travail en maintenant son capital pour la génération future en oubliant l’adage récurant : « une génération plante, la suivante récolte !! » Redorer le blason de cette production ligneuse n’est pas une chimère ! Comme l’ont fait ceux qui ont installé ce massif, ce travail est de longue haleine.
Cette réunion a bien démontré les peurs, la méconnaissance, mais surtout la puissance de cet indéboulonnable lobby industriel fixée comme une sangsue sur le massif Landais. »
E.C.
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Le Comité de Vigilance de Biscarrosse, l’Office du tourisme, et la ville de Biscarrosse
vous donnent rendez-vous le samedi 18 mai 2013 à 14 h 30
à la Salle culturelle l’Arcanson à Biscarrosse–Bourg
pour une Conférence-Débat sur
« La forêt landaise »
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Venez nombreux : Filochard
est au programme !
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J’y étais.
Rien ne me laissait penser que cela allait déraper !
Jacques, je n’en reviens pas encore de la cabale qui t’ait tombé sur la tête !!
Au delà du contradicteur, « éclairé » je pense, c’est la réaction de M. « Sylviculture de la région », homme politique de surcroit, qui me révolte. Je passerai sur son contrôle et sa maitrise du verbe, mais je considère qu’il n’a rien compris.
Comme certains pour le labour profond !!
Oublions quelques instants les intérêts financiers, les dividendes des investisseurs (faire gaffe aux investisseurs qui,eux, n’ont pas de scrupules et qui pourraient laisser sombrer le navire !!) pour faire preuve d’un peu de bon sens.
Nous savons tous que pour continuer à « fabriquer » des hybrides, il faut avoir des souches de la race originelle.Si le sujet d’origine disparait, alors l’hybride disparaitra. J’en veux pour preuve, l’ INRA qui envoie régulièrement des missions dans l’Altiplano pour ramasser des pommes de terre sauvages pour pouvoir inoculer à ses clones le gêne d’origine afin de continuer à créer de la semence.
De la même façon, nous savons que la monoculture intensive sur une même zone géographique, à des effets pervers irrémédiables.
Nos sols déjà bien pauvre pourraient encore se dégrader.
Mais non ! Il y a les intrants chimiques !!
Je passe sur les dérèglements climatiques, les attaques de parasites (qu’en est il de l’automation biologique et de la résilience ?).
Oui la forêt Landaise est devenue une forêt papetière !
Faute à qui ?
Mon sentiment est que cette industrie est condamnée !
Oui M. le maire !! Il va falloir apprendre à faire sans !!!
Ces unités ont plus de 70 ans d’existence. Et puis, pour faire du chiffre avec une unité vétuste, le seul moyen c’est d’avoir la matière première pour « rien » !
Les nouvelles technologie vont peu à peu faire chuter cette demande.
Par contre la demande en construction bois est en croissante progression et, est défendue par notre député.
OK, mais avec quel bois ?
Merci l’Eurocode ! Cela a été un fiasco, ça a couté une fortune, et le pin maritime a été jeté au pilori !!
Attention ! Une déclinaison de ce code va prochainement voir le jour,alors, amis sylviculteurs, affutez vos arguments pour redonner à votre production ligneuse la place quelle mérite !
M.B.M.B. a raison de se révolter ( voir la parution,sur ce blog, de son courrier du 16 janvier 2013).
Face à ces constats, la liste n’est pas exhaustive, chacun doit faire ses choix.
Croire en la SICPN n’est pas une utopie.
Fabriquer du bois de qualité afin de répondre à ces problématiques doit revenir à l’ordre du jour !
Il est temps que le sylviculteur collecte les fruits de son travail en maintenant son capital pour la génération future en oubliant l’adage récurant : « une génération plante, la suivante récolte!! »
Redorer le blason de cette production ligneuse n’est pas une chimère ! Comme l’ont fait ceux qui ont installé ce massif, ce travail est de longue haleine.
Cette réunion a bien démontré les peurs, la méconnaissance, mais surtout la puissance de cet indéboulonnable lobby industriel fixée comme une sangsue sur le massif Landais.